L'importance historique d'Elusa dans le désert du Néguev
Elusa, connue à diverses périodes historiques sous des noms tels que Halasa, Chellous et al-Khalūṣ, témoigne de l'histoire riche et complexe du désert du Néguev. Cette ancienne ville, située près de l'actuel kibboutz Mash'abei Sadeh, était un nœud crucial sur la route de l'encens nabatéenne, facilitant le commerce entre Petra à Gaza. Son importance historique a été reconnue par UNESCO, qui a déclaré Haluza site du patrimoine mondial aux côtés de Mamshit, Avdat et Shivta.
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Nom dans les sources anciennes
Les surnoms historiques de la ville reflètent son héritage multiculturel. Dans Grec en feuille Selon les sources, elle est appelée Chellous (Χελλοὺς), tandis que pendant la période byzantine elle était connue sous le nom d'Elusa (Ελουϲα). Les périodes d'habitation arabes la désignaient sous les noms d'al-Khalūṣ et d'Al-Khalasa. La ville est notamment mentionnée dans divers textes anciens, notamment des œuvres de Ptolémée, de Jérôme et sur Madaba au VIe siècle Carte, indiquant son importance à travers les âges.
Aperçu historique
Période nabatéenne
Fondé par le Nabatéens à la fin du IVe siècle ou au début du IIIe siècle avant J.-C., Elusa servait initialement d'étape stratégique sur la route du commerce de l'encens. roman Après l'annexion de Nabatée en 106 de notre ère, la ville est devenue un centre urbain important dans le Néguev central, marquant son importance dans la province romaine d'Arabie Pétrée.
Périodes romaine tardive et byzantine
La prospérité de la ville s'est poursuivie jusqu'au byzantin période, devenant célèbre pour ses vignobles et ses vins au 5e siècle. Elusa fut l'une des premières villes du Néguev à accueillir une grande Christian population, coexistant avec les païens jusqu'au 5ème siècle. Cette période a également vu Elusa comme un centre ecclésiastique important, avec ses évêques participant aux conseils ecclésiastiques et contribuant à la christianisation de la région.
Début de la période musulmane
La première conquête musulmane de La Palestine n'a pas immédiatement diminué le statut d'Elusa en tant que centre administratif, comme en témoigne le Nessana papyrus. Cependant, la ville a fini par décliner, ce qui a conduit à son abandon et à des siècles de négligence.
Redécouverte occidentale et réinstallation des Bédouins
Au XIXe et au début du XXe siècle, l'intérêt pour Elusa a été renouvelé, avec notamment des explorations archéologiques menées par des personnalités telles qu'Edward Robinson, CL Woolley et TE Lawrence. Cette période a également été témoin de la réinstallation du site par la tribu bédouine al-Azizma, qui a établi un village parmi les ruines antiques.
Aperçus archéologiques
Des efforts archéologiques récents ont dévoilé des aspects importants du passé d'Elusa, notamment Nabatéen rues, églises de l'époque byzantine, une théâtre, et un pressoir à vin. Une inscription grecque, provisoirement datée d'environ 300 CE, souligne encore l'importance historique de la ville.
Déclin pré-musulman
L'analyse des déchets de la ville suggère un déclin majeur vers le milieu du VIe siècle, avant la conquête islamique. Ce déclin peut être attribué à la petite antiquité tardive Âge de glace, soulignant l’impact des événements climatiques sur les centres urbains historiques.
Association biblique
Les environs d'Elusa sont également connus pour leur biblique des associations, notamment avec le désert de Sur et le puits où l'ange a trouvé Agar, comme mentionné dans Genèse 16:7. Ce lien ajoute une dimension de signification religieuse au récit historique du site.
En conclusion, la riche histoire d'Elusa, depuis sa fondation par les Nabatéens jusqu'à son rôle dans la Période byzantine et au-delà, illustre l'interaction dynamique des cultures, des religions et des économies dans le désert du Néguev. Les vestiges archéologiques de la ville offrent des informations précieuses sur le monde antique, soulignant l'importance de préserver ces sites pour les générations futures.